Olivier de Sagazan fascine. Son univers hybride a séduit les artistes de la mode, du cinéma ou de la musique. L’artiste peintre et sculpteur a connu un succès international avec Transfiguration, performance dans laquelle il recouvre son visage de glaise pour le sculpter en direct.
La Messe de l’âne est le prolongement de cet acte de défiguration, un terme qui pour l’artiste multi-facettes n’a rien de morbide. Se grimer, c’est une autre manière d’interroger le vivant. C’est questionner la monstruosité et la normalité, la forme et l’informe, l’homme et la bête, le gore et le grave. C’est incarner l’homme politique véreux, le savant fou, le sculpteur illuminé.
À l’instar de la fête des fous au Moyen Âge ~ que l’on nommait aussi fête de l’âne ~ ce spectacle entre danse, théâtre et arts plastiques revendique notre besoin de transgression et de folie.
« Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie que de n’être pas fou » disait Blaise Pascal.
Particulièrement inconfortable, La Messe de l’âne, nouvel opus du peintre et sculpteur français Olivier de Sagazan, fascine. Le Monde
Direction Olivier de Sagazan | Assistant direction Anas Sareen | Avec Olivier de Sagazan, Maureen Bator, Ans Sareen, Shirley Niclais, Stephanie Sant, Ele Madell | Lumières Pacome Boisselier
Production Ipsul.
Coproduction Ville de Saint-Nazaire, Région Pays de la Loire, Théâtre du Mac Orlan de Brest, Le Palc de Châlons-en-Champagne, Scène nationale de Saint-Nazaire.