Louis a la cinquantaine, il est professeur d’université. Un soir, il reçoit à la maison sa doctorante Géraldine, venue lui poser des questions sur sa thèse. Quelques semaines plus tard, Géraldine signalera à l’Université un « comportement inapproprié » de Louis ce soir-là . Puis, quelques jours après, parlera de viol. Le silence au plus haut des instances de l’université suscitera un tel tollé qu’une commission disciplinaire sera finalement lancée. S’oppose alors deux clans : celui qui, dans le prolongement de #MeToo et du slogan « Je te crois », va défendre Géraldine, et celui qui revendique la présomption d’innocence pour protéger Louis. Nous voilà alors embarqué dans un huis-clos électrique et poignant, où parole contre parole, les certitudes se fissurent et les doutes s’immiscent.
Le public est embarqué dans l’audience publique, et il y a fort à parier que les débats continuent entre spectateurs au retour du spectacle. Car cette proposition donne à penser autant qu’à voir et y parvient sans dogmatisme. La Terrasse
Doit-il ou non être puni ? La question a le mérite d’être posée. Et la réflexion de s’enclencher. Salutaire. Le Parisien
Avec John Arnold, Yannik Landrein, Noémie Pasteger, Rita Pradinas et Pauline Sales | Mise en scène : Jean-Christophe Blondel | Dramaturgie : Christèle Barbier | Musique : Rita Pradinas | Scénographie : Cerise Guyon | Lumières : Solange Dinand et Clara Boulis-Valence | Costumes : Delphine Poiraud | Régie : Sébastien Bironneau
Production : Compagnie Divine Comédie | Coproduction : Le Méta ~ Centre dramatique national Poitiers Nouvelle-Aquitaine et Le Théâtre de Rungis, avec le soutien de la DRAC Normandie, la Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime