Olivier de Sagazan est un artiste à part. Biologiste de formation, il s’est tourné vers la peinture et la sculpture avec l’idée en tête de questionner notre vie organique. Après le succès international de ces précédents spectacles, sa dernière création nous place
à la frontière des sciences et de l’art.
Sur scène, un individu coincé dans un grand tube à essai se livre à une expérience en direct où il semble être à la fois le cobaye et l’examinateur. Il court. Son corps connecté à de multiples capteurs est scruté. Progressivement, le tube se remplit d’eau, son souffle se transforme en mots, son énergie diminue. À mesure que son état physiologique se dégrade, se révèle devant nos yeux notre rapport à quelque chose d’immense. L’homme court depuis deux millions d’années. La planète toute entière court frénétiquement. Mais après quoi courons-nous ?
« Dans cette performance, le souffle est central. Fragile preuve de la vie, il est aussi celui qui active le corps. » Ouest-France
Performance et conception Olivier de Sagazan | Musiciens Pierre Chéguillaume et Alexis Delong | Spatialisation du son Rodrigue de Sa | Vidéo Guillaume Ménard | Lumière Antoine Desprez | Régisseuse générale Titia Marie | Texte voix off Renaud Barbara
Production Cie Ipsul | Production déléguée CDN Normandie-Rouen | Coproduction Scène nationale de Saint-Nazaire – Le Quai d’Angers – le Tangram Scène nationale d’Evreux – La Soufflerie, Rezé – Les Brigittines, Bruxelles – Les Marches de l’été, Bordeaux