Sarita Vincent Guillot découvre à 36 ans qu’il existe un mot pour tout comprendre : intersexe. Un mot qu’on a cessé de lui cacher. Ce corps qualifié de « petit monstre de la nature », ce corps que des opérations dites « réparatrices » n’ont cessé de mutiler, ne souffrait en réalité d’aucune pathologie.
Il était juste différent. Différent parce que ni complètement masculin, ni complètement féminin. 3 à 3,5% de la population serait intersexe, c’est à dire que leurs organes génitaux ne correspondent pas aux stéréotypes de genre. À travers son histoire, Sarita Vincent Guillot raconte les maltraitances médicales, le secret familial, le déni sociétal, la non reconnaissance juridique qui brutalise au quotidien cette minorité méconnue et rendue invisible.
Après un premier travail au Festival des langues françaises 2022, Yann Dacosta, récemment nommé à la co-direction du Théâtre Charles-Dullin de Grand-Quevilly, a choisi de mettre en scène ce texte bouleversant sur l’intersexuation, teinté d’humour noir, de rage et d’espoir. Un sujet fort jusque-là resté page blanche au théâtre.
Texte Sarita Vincent Guillot | Mise en scène Yann Dacosta | Avec Vincent Bellée et Anne-Laure Labaste | Création musicale Anne-Laure Labaste | Création lumière Marc Leroy | Création son Antonin Barteau | Administration, production Marielle Julien & Mathilde Goy | Diffusion Anne-Sophie Boulan
Production Compagnie Le Chat Foin | Coproduction CDN Normandie-Rouen, L’Etincelle – Théâtre(s) de la Ville de Rouen, Maison de l’Université – Mont-Saint-Aignan | Avec le soutien de DSN – Dieppe Scène Nationale et du Théâtre du Nord
Compagnie conventionnée Drac Normandie, Région Normandie et Ville de Rouen – Avec le soutien du département de Seine-Maritime.